D'autres aérogénérateurs de grande puissance ont été essayés à cette époque, à titre expérimental. Il n'est pas question ici d'être exhaustif à leur sujet.
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Il résultait de longues études préalables, menées avec les concours du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, du LBTP, de l'O.N.E.R.A., de Breguet, de la CIMT, de Sud-Aviation, de l'Entreprise Générale Industrielle, de Neyrplast, d'Alsthom, de la Société des Monteurs-Levageurs, etc...
Il était prévu deux hélices éoliennes contrarotatives de 32 mètres de diamètre, proches l'une de l'autre et situées dans un même plan sur une tour tronconique en voile mince de béton armé. Chaque hélice aurait entrainé, via un multiplicateur, une génératrice synchrone de 1 000 kW.
Les essais menés à la soufflerie Breguet de Vélizy avaient prouvé que cette disposition procurait un gain de 10 % par rapport à deux hélices analogues éloignées l'une de l'autre.
Les études économiques menées par la Direction de l'Equipement d'EDF montrèrent que, sur la base d'une utilisation moyenne de 2 150 heures / an, le coût de l'énergie produite aurait été de 30 à 50 % supérieur à celui de l'énergie produite à partir du pétrole. Le projet fut abandonné.
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